De l’économie Google à l’économie blockchain, le nouvel évangile libérable selon Satoshi Nakamoto.

Lorsque Satoshi Nakamoto créé le bitcoin en 2008–2009, il posa consciencemment ou inconsciemment les bases d’une nouvelle économie : celle de la confiance partagée.
Les récentes crises qui ont violemment gangrenées le monde liberal ont fini par épuiser les tiers de confiance que sont l’Etat, le système financier, en l’espèce les Banques…
Comme pour achever la bête, l’exploitation parfois très abusives de données par les grandes entreprises du numérique ont fini de plomber la confiance que pendant 2000 les peuples avaient mis dans leurs princes et leurs institutions notamment par le recours abusif au Big-Data.
Désir d’auto-contrôle
Aujourd’hui le vent de la révolution toute fois silencieuse souffle et peu y prête attention parfois moquant la révolution de la confiance en marche en s’imaginant que le vieux système est inébranlable.
Le nouveau monde libéral inspiré par les startups qui trouvent commodes d’utiliser un système ou le tier de confiance est brillant par son absence permet déjà d’entrevoir « la nouvelle Google » du 21eme siècle désormais basée le peer-to-peer. L’ancien hier de confiance sera relégué au banc de l’histoire comme le furent en leur temps la calèche et le cheval.
Les nouvelles générations sont en quête de self-control. En discutant avec beaucoup de mes pairs, je me suis rendu que leurs attentes avant tout était la maîtrise de leur poche et de la valeur qu’ils/elles produisent.
« Nous sommes né.e.s dans le numérique, nous donnons forme au numérique et nous sommes en quelques sortes le numérique, puisque c’est nous qui le nourrissons régulièrement ; pourquoi devrions-nous nous agenouiller face à un monde et à une génération qui ne nous comprend pas et n’épouse pas nos valeurs ? » dixit la jeunesse
Le numérique explose et il y a une nécessité à ce que chacun récolte le fruit de ses labeurs. C’est ici que la blockchain jouera son rôle…
Dé-centralisation
Nous l’avons vu, la blockchain publique est un avatar qui dérange l’ancienne conception du monde centralisée. Le vieux monde se voudrait dépendre de personnalités charismatiques et inspirantes qui tracent le futur.
La réalité est que la nouvelle idéologie n’a pas un visage d’Un Messie Sauveur qui dans un cri agonique déchirant pardonne à ses bourreaux mais plutôt de petit.e.s messies à l’échelle mondiale dont le but principal n’est pas de jouer les héros des temps modernes, mais plutôt de se reconnecter avec la nature.
Des plateformes telles que youtube ou facebook voit chaque jour la naissance de nouve.aux/lles influenc.eux/euses qui parlent chacun de l’expérience vitale dont ils/elles sont témoin.e.s au quotidien.
Nous inter-agissons quotidiennement avec les énergies des habitants de toute la planète. Que ce soit un animal qui fait des grimaces au Japon ou un oiseau qui chante en amazonie, une pluie qui tombe sur des tôles de fer au Congo et qui nous invite au sommeil…, tout cela nous connecte à un univers jusque là insaisissable pour nos parents et arrière-grands-parents.
Blockchain
La nouvelle économie est sur la porte de nos habitudes. Nous sommes entrain de nous réveillé.e.s d’un cauchemar de dépendance qui a duré 2 millénaires.
Bien avant la blockchain, nous étions dépendant de beaucoup trop de charlatans : religions, institutions, gourous de toutes sortes.
A qui n’avions nous pas soumis notre confiance ? Nous l’avons confiée à de grandes figures de l’humanité, mais aussi à des fous/folles, des meurtrier.e.s, des assoiffées de sang, etc…
Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins, entre les mondes du contrôle et de l’éternelle soumission et ceux de la liberté et de l’évolution.
La seule question est celle de savoir, en ces temps de crises, quels chemins nous prendrons et jusqu’où nous irons.
Peace !