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Toutes les blockchains sont de géants DAOs ou comment naissent les NFTs, DAOs et cryptomonnaies ?



Bien que nous soyons encore dans le trend des NFTs, je m'en vais vous parler aujourd'hui de la procédure d'enfantement des différentes applications sur la blockchain.


Le verbe se fait chair : solidity

Pour que vienne au monde une application telle que Uniswapp, MakerDao ou tout simplement un NFT, une personne dans une chambre mal éclairée doit prononcer ou plutôt écrire des mots magiques. Ce processus s'appelle "écrire un programme'. Ce programme a la particularité de respecter un certain standard proposé et adopté par une majorité de personnes dans la communauté.

Ce processus de programmation se fait en utilisant un langage. Il en existe plusieurs les uns plus connus que d'autres du fait de la popularité de leur utilisation.

Dans le monde de la blockchain, Ethereum est de loin, la blockchain pionnière de plusieurs innovations et notamment de la création de langage de programmation qui ont donné naissance à plusieurs standards.


Il a habité parmi nous : les standards

Suivant la construction ou la structure d'une application, un professionnel avisé est capable de reconnaitre le type de standard qu'il a en face :

s'il s'agit d'une cryptomonnaie comme par le DAI, le standard évoqué sera le ERC-20. Si nous parlons d'art ou alors de l'immobilier, le standard en vigueur est bien le ERC-721, etc.

Les standards naissent par la nécessité et le besoin de la communauté. Parfois, ce sont juste des constructions des structures devant contenir des standards sus-cités. C'est le cas des DAOs dont le rôle réside entre autre, dans la création d'un sentiment d'appartenance à une cause commune : des organisations.


Puis il devint une maison ouverte à tous : les DAOs

Il est vrai que la dernière expérience à ce jour connue et qui a fait grand bruit dans le monde des DAOs, c'est le fiasco de 2016 qui a vu la blockchain Ethereum se scinder en plusieurs branches suivant l'orientation idéologique et convictionnelle de ses membres : la gouvernance.

Il est de tradition qu'une blockchain ne peut en aucun cas subir un "reboot", c'est-à-dire, qu'une dépense qui a été faite, qu'elle comporte une erreur ou non, ne peut pas être inversée. Si cela devait arriver, alors, la blockchain perdrait de sa crédibilité... sauf que la crédibilité est une affaire de construction sociale, une convention qui n'est pas gravée dans le marbre. Le résultat du "fork" de 2016 nous rappelle que tout est convention et qu'une DAO, comme toute forme d'organisation, peut subir un changement si et seulement si ses membres le décident.


Mais la blockchain n'est pas une DAO ! N'est ce pas ?

Littéralement, on peut presque dire sans hésiter que toute forme de blockchain est par essence, une DAO : elle possède une communauté qui la construit et déconstruit, qui partage ses valeurs sous formes diverses : cryptomonnaies, NFTs, votes, etc.

Techniquement, une DAO est construite sur une blockchain existante, comme MakerDao qui est construite sur Ethereum. Mais en vérité, toute personne qui détient de la cryptomonnaie ou d'autres formes de valeurs issues d'une blockchain, participe involontairement ou volontairement à l'existence d'une méga DAO à laquelle elle n'a généralement ou presque, aucun pouvoir de décision.


C'est finalement ça les ETATS non ?

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